Evolution rapide
Dès son début, Internet a permis d'échanger des informations et à modifier notre façon de communiquer. Maintenant, via des espaces d'échanges collaboratifs, les gens peuvent se rencontrer (forum), se parler (chat) et travailler ensemble en dehors des traditionnels bureaux.
Internet a aussi modifié les façons d'apprendre et d'enseigner. L'information est accessible à tous, les wiki offrent de nombreuses définitions (attention de ne pas tout prendre au pied de la lettre), et des formations à distances sont proposées via des plates-formes de e-learning (à ce propos, je vous propose de vous inscrire au site ipad).
Les logiciels interagissent entre eux pour proposer des plates-formes complètes avec partage de fichiers, partage du calendrier, proposition de rendez-vous, ... connu sous le nom d'espace numérique du travail. On trouve également des logiciels de projets collaboratifs (comme egroupware).
Mais attention, sommes-nous prêt au changement?
Acceptation de la technologie
L'acceptation de la technologie est un modèle développé en 1986 par Davis (Technology Acceptance Model) et qui tend à prédire l'acceptabilité d'un système d'information et de proposer des outils pour façonner le système d'information afin que ce dernier soit acceptable par les utilisateurs, d'un point de vue utilitaire mais aussi sous l'angle de la facilité d'utilisation.
On retrouve ainsi l'idée de la théorie de la diffusion de l'innovation proposée par Everett Rogers en 1962 :
- Avantage relatif est la perception que l'on a d'un outil comme meilleur par rapport à ce qui existe
- Compatibilité avec le système de valeurs de l'utilisateur.
- Simplicité afin de prendre en main l'outil sans se décourager
- Testabilité consiste à permettre à l'utilisateur de revenir à une version précédente si le test s'avère négatif
- Observabilité. Il s'agit de mesurer facilement les bénéfices du nouvel outil
L'acceptation de la technologie est facilitée quand l'utilisateur perçoit un outil facile à utiliser et un outil qui lui apporte un confort dans son quotidien. Un autre modèle proposé par Salancik et Pfeffer en 1975, nommé Social Information processing model, affirme que l'acceptation de la technologie est influencée par l'opinion et le comportement des autres utilisateurs.