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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 23:41

Mardi 6 et Jeudi 8 décembre, le projet LTE se dessine, et finalement les objectifs ont été revus sur la partie Carrier Aggregation et SON.

Afin d'atteindre un débit prévu à  1 Gbps, il sera nécessaire d'agréger 5 canaux de 20 MHz. La technique de Carrier Aggregation (CA) consiste à concaténer au moins 2 canaux de 20 MHz (contigue ou non contigue). Toutefois, l'agrégation de porteuses n'est pas sans impact sur les communications des autres mobiles dans la cellule et il peut s'avérer nécessaire de réaliser des Handovers pour un équilibrage de charge. De plus, pour un mobile l'agrégation de porteuses peut être réalisée sur deux eNodeB différent. Par conséquent, la modulation sur chaque lien de transmission peut être de valence différente c'est à dire de débit différent car le mobile n'est pas équidistant de chaque porteuse. Ainsi, si le mobile s'éloigne d'une station de base, la technique de CA peut être également vu comme un moyen de préserver la QoS (notamment le débit).

L'octroi de porteuses supplémentaires pour un mobile impacte donc le SINR (rapport SIgnal à Bruit et Interférences) des autres mobiles. Cela impacte aussi les règles de Scheduling, c'est à dire l'affectation de porteuses en fonction du temps (partage d'accès temps et fréquence) des autres communications (ce qu'on appelle des Ressources Blocs). Il est donc nécessaire d'optimiser le partage du canal pour tous les utilisateurs de manière automatique en fonction des mesures effectuées sur le canal (SON).

 

 

Vendredi 9 décembre, j'ai présenté mon premier cours sur le LTE aux cadres et managers des métiers techniques de France Telecom sur le site de Cachan. Ce cours a été préparé avec l'aide de 4 autres collègues enseignants intervenant en R&T.

 

Je remercie Orange de m'avoir accueilli et j'espère que le cours sera utile. Le cours traitait

 

  • Présentation de la téléphonie mobile de la 2G à la 3G
  • Evolution du Business Mobile
  • Le LTE et la 4G
  • Convergence et IMS

 

Sans-titre-copie-1.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 11:22

LG se lance dans une politique agressive de conquète de part de marché sur le secteur de la télephonie mobile.
En annoncant d'abord s'appuyer sur Android 4.0 Ice Cream, LG est l'un des constructeurs (avec Sony Ericsson) à annoncer vouloir utiliser le dernier OS disponible. Les mises à jours s'effectueront sur les modèles suivant : LG Optimus Black, LG Optimus 3D, et le LG Optimus 2X pour ce mois de décembre.

Mais, ce n'est pas tout, LG annonce un investissement de 1 Milliard d'euros pour le développement de ses smartphones.
Dès février, LG proposera 9 nouveaux smartphones LTE. Sept de ces nouveautés viseront l’entrée et le milieu de gamme, deux le haut de gamme.

"En terme de design, esthétique, taille d’écran, fonctionnalités, rapidité des processeurs, ils seront au-delà de tout ce qu’il y a de mieux, actuellement. Je ne sais pas ce qui sortira chez Apple et Samsung mais nous serons vraiment au-dessus. Nous aurons un produit – comme il n’y en a pas sur le marché actuellement – qui va créer de l’intérêt, des solutions, et du rêve pour le consommateur", promet Eric Surdej, président de LG France.

On attend ainsi l'apparition du L.G Prada 3.O, déjà dévoilé sous le nom de code K2.

Peu d'infos encore ne serait que les caractéristiques générales (il est doté de 2 caméras)

Epaisseur inférieure à 9mm
caméra à l'arrière 8 Megapixel, vidéo 1080p
caméra frontale 1.3 Mp
4.3-inch NOVA display
rAM 16GB

Le tout sera dévoilé le 14 décembre

 

 


 

 

 

 

 

 

 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 21:59

Orange met en place le HSPA+

 

Vendredi 24 novembre, Orange déploie un émetteur HSPA+ permettant d'atteindre un débit théorique de 42Mb/s. Ce débit théorique nécessite d'avoir une liaison de bonne qualité (peu de bruit par rapport au signal émis) puisque la modulation est passée d'une 16 QAM à une 64 QAM et le débit est atteint en utilisant  2 porteuses (Dual Carrier). Cette technique d'agrégation de porteuses sera utilisée aussi pour la 4G.

 

Pour l'instant, le HSPA+ 42 Mbps n'est réservé qu'aux offres professionnelles via les forfaits mobiles Business Everywhere via des cartes 3G+ (Huawei E372).

Ainsi, concernant les offres sans engagements les opérateurs brident le débit de l'Internet mobile : la série Red 8h + 500 Mo est limitée à 3,6 Mbps, la série Red 2h + 2 Go à 7,2 Mbps. Les abonnés Sosh plafonnent pour leur part à 7,2 Mbps.

 

En terme de Smartphone, peu de téléphones sont à ce jour compatibles avec un réseau HSPA+. On peut relever le HTC Amaze 4G, le Galaxy Nexyus HSPA+ et le Samsung Infuse 4G.

Pour la couverture, l'Ile de France, Grenoble, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice et Toulon sont actuellement équipées de cette norme.

 

 

Doit on attendre Free?


Free mobile dispose officiellement d'une licence pour les fréquences 3G. Les offres n'existent pas à l'heure actuelle, mais devraient être publiées avant noël. Cepedant, avant de pouvoir lancer ses offres il doit impérativement répondre à plusieurs obligations. La première est liée à l'attribution de la licence elle-même, couvrir au minimum 25% de la population, la seconde est un contrat d'itinérance de données avec d'autres opérateurs (http://couverture.3g.free.fr/carte.php). On estime pour le début 2012, un taux de couverture de 30%  Free Mobile devra faire avec un autre opérateur, en l'occurrence Orange.

 

 

SFR et Bouygues?

 

SFR a testé le HSPA+ mais aucune infrastructure n'a été à ce jour mis en place sur le territoire français. Par rapport à Orange, SFR propose en moyenne un débit deux fois moindre que le réseau Orange, mais c'est encore pire pour Bouygues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 08:36

Bonjour,

 

  Je me suis absenté plusieurs semaines, délaissant ce blog et je m'excuse auprès des quelques fidèles lecteurs (inscrits aux notifications automatiques ou non) de cette absence. Quelques raisons à cela dont la plus importante est la recherche de partenaires pour monter un projet européen. Si des contacts se sont noués avec des chercheurs et des entreprises, je n'ai toujours pas réussi à impliquer des opérateurs et équipementiers.Je suis toujours dans cette phase de recherche, sur le sujet suivant.

 

Ce projet européen concerne le LTE SON, dont voici le résumé en anglais :

 

Target : Optimization of LTE in a Heterogeneous Cellular System: LTE/LTE-A SON (Self Organizing Network)
 

 

Abstract :
In this proposal we seek to design, and, through a demonstrator validate a framework whereby the LTE network uses a Self‐Organizing Network (SON) which to optimize its: Self‐Configuration and Self‐Healing capabilities for LTE-A.
New technologies of LTE-A include enhancements in uplink and downlink multi-antenna technologies (MIMO), coordinated multi-cell transmission and reception (CoMP), bandwidth extension with carrier aggregation (CA), relay nodes (RN) and heterogeneous network deployments (Hetnet).
To ensure that acceptable QoE can be assured, measureable KPIs must be specified, and evaluated over time, at varying load rates and in the context of a managed mix of applications. The consortium is mainly concerned about Self‐Optimization and Self‐Healing LTE and LTE-A network in a hetnet (2G/3G/4G) in order to maximize the capacity of each cell with the best QoE and with the constraint of reducing power consumption of transmitters.

 

Point 1 : Identification of QoS and QoE performance monitoring counters.

Point 2 :Minimize interference by self-optimization in heterogeneous networks.

Point 3 : SON for Relays & Carrier Aggregation

Point 4 : Minimisation of Drive Test

 

 

Ces points là seront un jour abordé dans ce blog, il s'agit notamment de la release 11 du LTE-A

 

 

 

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 08:25

Dans un de mes premiers articles, j'expliquais l'explosion du trafic data et de ce fait un déséquilibrage entre la source de revenu des opérateurs (Voix) et les dépenses liées à la mise en place et à l'exploitation de l'infrastructure réseau (Data).

 

La voix représente aujourd'hui que 20% du trafic, la data 80%. La voix, les SMS et les MMS sont facturés par l'opérateur, lequel possède le service de facturation (Billing), mais les opérateurs n'ont pas l'exclusivité sur les services payants vendus par les Markets des entreprises comme Microsoft, Apple, Android, ...

 

De ce fait, le marché est maintenant dominé par les services, mais pour profiter des services, il faut une infrastructure réseau stable (Bonne qualité, débit, latence, ...). La difficulté est la suivante : Les opérateurs ont en charge le réseau, les société de services profitent du réseau et s'accaparent le marché.

 

Une solution : Les opérateurs factureront le client ou directement impacteront un pourcentage au CA des sociétés de services pour garantir le réseau (Débit, latence, voire prioriser les flux). On peut ainsi imaginer des accords entre un opérateur et une société de service, définissant un pourcentage de revenu vers l'opérateur pour chaque service vendu. En échange, l'opérateur garanti un bon trafic voire priorise ses flux vers les utilisateurs ayant souscrit les services de la société.

 

Je vous renvoie vers l'article d'Olivier Chicheportiche publié sur ZDnet France:

 

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Débat - La data représente désormais 80% du trafic des opérateurs mais seulement 20% de leurs revenus. Cherchez l'erreur. De nouvelles pratiques tarifaires devront être mises en place, impactant mécaniquement la Neutralité du Net.

Montpellier - Le pire cauchemar des opérateurs est-il en train de devenir réalité ? Sont-ils en train de se transformer en bêtes tuyaux à peine valorisées ? Cette perspective angoisse les géants du secteur qui ont à nouveau tiré la sonnette d'alarme lors du DigiWorld de l'Idate qui se tient cette semaine à Montpellier.

Il faut dire que le transfert de valeurs est patent. A part l'infrastructure réseau, les opérateurs perdent la main sur les domaines à forte valeur ajoutée qu'ils contrôlaient jalousement depuis des années : les plates-formes (de facturation par exemple avec iTunes ou logicielles avec iOS et Android), et les services (Skype, Viber, What's App et les autres).

"Sans nos réseaux, les smartphones sont de jolis presse-papier"

Depuis quelques années, la situation empire, selon eux. "Apple et Google exercent un contrôle de plus en plus de la chaîne de valeurs, ils équiperont 60 à 80% des smartphones en circulation en 2015", s'alarme Michel Combes, patron Europe de Vodafone.

"Le danger, qu'ils priorisent, qu'ils créent de nouveaux modèles économiques et commerciaux captifs qui viendront assécher la capacité d'investissements des opérateurs. Or, sans réseaux, les smartphones sont de jolis presse-papier", poursuit le CEO.

Un constat évidemment partagé par Jean-Bernard Lévy, P-DG de Vivendi (SFR notamment) : "Nous devons investir toujours plus, or la charge du trafic ne peut plus être supportée par nous seuls. Les services 'over the top' doivent participer à l'effort car ils sont les premiers à bénéficier des réseaux. Et il faut ajouter la fébrilité taxatrice, voire castratrice du gouvernement qui pèse sur notre capacité à investir. Ces décisions sont nuisibles pour la croissance en France et en Europe".

"La fébrilité taxatrice, voire castratrice du gouvernement"

Ce transfert de valeurs impacte directement le modèle économique des opérateurs. Si la data représente désormais 80% du trafic, il génère seulement 20% des revenus (contre 80% pour la voix qui génère donc 20% du trafic). Cherchez l'erreur.

Michel Combes en appelle donc aux autorités de régulation. "Aux régulateurs d'être aussi attentifs au respect de la concurrence et aux menaces de concentration pour les acteurs du Web que pour nous !", tonne-t-il.

Une approche que les géants du Web pourront percevoir comme simpliste même s'il est vrai qu'ils ne participent quasiment pas aux financement des réseaux qu'ils utilisent. D'ailleurs, les opérateurs ont compris depuis quelque temps qu'ils devaient réagir. Mais le font-ils dans le bon sens ?

On pourra s'interroger sur leur volonté de relancer des services maison concurrents des applications stars des géants du Web. Cela n'a jamais marché, pourtant Michel Combes y croit. "Nous apportons l'interopérabilité entre les OS, c'est une valeur ajoutée pour l'utilisateur", avance-t-il.

"La Neutralité, un concept sympathique mais qui privilégient ceux qui investissent peu"

On peut également s'interroger sur l'initiative WAC, sorte de portail commun multi-opérateurs et fabricants, interopérable et censé concurrencer les magasins d'applications des Apple et autres Google. Annoncé il y a presque deux ans, WAC (pour Wholesale Applications Community) tarde à devenir une réalité.

Les opérateurs devront innover pour de bon avec de vrais services qui permettent de se démarquer. Mais surtout, le gros du rattrapage se fera par les tarifs. "La donnée c'est l'avenir de notre industrie, son prix doit refléter les investissements dans le réseau et le spectre", souligne Michel Combes.

Traduction : les plans de facturation différenciés vont devenir la norme. Elles ne reposeront pas seulement sur le volume mais surtout sur la qualité de service, l'expérience client, les services.

Des approches tarifaires différenciées selon la qualité de service

Une chose est sûre, dans les prochains mois, les prochaines années, les opérateurs proposeront des forfaits basiques qui ne permettront que de surfer ou de relever ses mails.

Pour la vidéo et la musique en streaming, pour la garantie de vitesse aux heures de pointe, pour le débit : il faudra payer le prix fort. La sauvegarde des finances de nos chers opérateurs est à ce prix.

Reste que cette approche tarifaire aura fatalement une incidence sur la Neutralité du Net avec un Web 'best effort' ouvert et gratuit et des services managés payants. Mais cette perspective ne semble pas choquer outre-mesure chez les opérateurs.

"La Neutralité est un concept sympathique mais qui privilégie les grands acteurs mondialisés qui investissent peu", indique Jean-Bernard Lévy qui annonce ainsi clairement la couleur.

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 00:38

La collaboration entre Samsung et Google se concrétisera par la vente du Galaxy Nexus  le 19 octobre (nouveau nom remplacant le Nexus Prime).

Evidemment, ce smartphone fonctionnera sour l'OS Android 4.0 Ice Cream Sandwich. Nous en avions déjà parlé dans un précédent article, car le smartphone devait sortir le 11 octobre. Le retard de lancement est officiellement justifié par le décès de Steve Jobs, mais officieusement, des soucis de brevets pourraient être la raison de ce retard (Oracle attaque Google): La firme de Larry Ellison a annoncé qu’elle engageait des poursuites contre le géant de Mountain View qu’elle accuse d’avoir violé plusieurs brevets Java avec son système d’exploitation Android.

 

 

Les caractéristiques de l’appareil  ont déjà été décrites dans l'article du 20 septembre : écran Super AMOLED de 4,65 pouces, processeur TI OMAP 4 dual-core à 1,2 Ghz, 1 Go de RAM, 32 Go de stockage, support de la 4G/LTE et intégration du NFC.

Une batterie de 2050mAh permettrait de pouvoir laisser une autonomie appréciable au Nexus Prime, le tout dans un boitier de 9mm d’épaisseur. Néanmoins, n'oublions pas que l'utilisation du LTE conduit à une consommation plus importante.

 

 


 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 06:34

Quelques fuites sur le GS3

 

Après avoir vendu plus de 10 millions de smartphones Samsung SII, le constructeur dévoile (encore une fuite) son smartphone S III. L'objectif étant évidemment de battre le record de vente de son prédécesseur, en dévoilant des caractéristiques techniques encore plus évoluées :

 

  • Un processeur Samsung Exynos 4212 cadencé à 1,8 GHz
  • 2 Go de RAM
  • Ecran de 4,6 pouces, evidemment équipé de la technologie super Amoled
  • Une connectique NFC
  • Un accès au LTE

 

Ce smartphone est prévu pour février 2012 (au MWC), il fonctionnerait sous Android 4 Ice Cream Sandwich, comme le Google Nexus Prime (appelons le dorénavant le Samsung Nexus).

 

Des photos circulent sur le net (cf. site phandroid), mais elles ne correspondent pas au Samsung Galaxy S3. Il s'agit en fait d'un autre produit du constructeur, probablement le Samsung Wave 3. Pourquoi cette affirmation? D'une part la ressemblance est flagrante, mais surtout, les dimensions de l'appareil sont identiques au Wave 3 (les mêmes proportions).

 

 

Hasard du calendrier, Apple propose le téléchargement de la version ios5 sur itunes, de quoi ramener l'attention des internautes vers la société. Concernant l'IOS5, il est possible que vous rencontriez des erreurs d'installation, il faut dans ce cas recommencer, le site est actuellement en pleine charge...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 09:23

Décision ARCEP

 

Dans un précédent article, L'ARCEP communiquait l'attributiondes lots de fréquences aux 4 opérateurs Bouygues, Free, Orange, SFR. 

Mardi 11 octobre, l'ARCEP publiait sur son site des informations pratiques sur l'attribution de ces lots pour une durée de 20 ans :

 

Down : 2500 MHz Down : 2515 MHz Down : 2535 MHz Down : 2570 MHz
Up : 2620 MHz Up : 2635 MHz Up : 2655 MHz Up : 2690MHz
SFR Orange Bouygues Free

 

Soit 15 MHz de bande pour SFR, 20 MHz pour Orange, 15 MHz pour Bouygues et 20 MHz pour Free.

Il s'agit de l'attribution pour le lot à 2.6GHz en mode Duplexage de Fréquence nommée FDD-LTE, car les communications entre le mobile et la station de base peuvent être réalisée en même temps (simultanée) sur deux fréquences différentes. Une fréquence sur le front descendant (Down entre la Node B et le mobile) et une fréquence sur la voie montante (Up entre le mobile et la Node B).

 

En FDD-LTE, l'écart fréquentiel aussi nommé Duplex fréquentiel est de 120 MHz. Cela signifie que si le mobile transmet un signal avec la Node B à la fréquence de 2510 MHz alors la Node B répond au mobile à la fréquence de 2630 MHz.

 

Cette couverture se fera progressivement au niveau national, d'un point de vue économique les opérateurs commenceront par couvrir les zones denses, mais avec une contrainte sur la libération des fréquences dans les régions de France :

 

Dates de Disponibilité Région   Dates de Disponibilité Région
1er octobre 2011 Rhônes-Alpes   1er janvier 2013 Franche-Comté
1er novembre 2011 Midi-Pyrénées   1er mai 2013 Centre
1er janvier 2012 Languedoc-Roussillon   1er Juillet 2013 Limousin
1er mars 2012 Basse-Normandie   1er septembre 2013 Auvergne
1er mai 2012 Pays de la Loire   1er novembre 2013 Bretagne
1er septembre 2012 Aquitaine   1er janvier 2014 Bourgogne
1er novembre 2012 Poitou-Charentes   1er mars 2014 Corse

 

Si votre région n'est pas dans ce tableau, cela signifie que les fréquences sont disponibles.

 

Une autre contrainte, concernant le déployement de la 4G (en fait le LTE) est imposée aux opérateurs :

 

Date T0+4 ans T0+8 ans T0+12 ans
Proportion de la population couverte
  25%   60%   75%
  T0 : date d'attribution de
  la fréquence
   

 

Au sujet de la qualité du réseau, l’Autorité de régulation des télécoms note les obligations suivantes :

  • Vitesse minimale de téléchargement : 60 Mbps
  • Taux de réussite minimale dans la zone de couverture : 95
  • Réseau disponible 24h/24, « notamment aux heures chargées »
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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 06:06

WIMAX

 

Le WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) a été standardisé en 2002 sous le nom 802.16 (nom du groupe de travail IEEE qui a défini le standard) et son objectif était de couvrir en haut débit les zones blanches Française (débit théorique de 70 Mbit/s et une zone de couverture de 50 km).  En 2005, plusieurs nouveaux opérateurs ont acquis des licences WiMax en France à 3,5GHZ, comme Altitude Télécom, Bolloré, TDF et Iliad.

Aujourd'hui, Bolloré Télécom, Completel et Iliad sont les trois principaux acteurs (Bolloré Télécom a racheté 8 licences à TDF), Completel a quant à lui racheté Altitude Telecom, permettant ainsi soit d'offrir une arrivée en Fibre Optique (donc très haut débit) sur un accès WiMAX (BLR Boucle Locale Radio aussi nommée BackHaul), soit de proposer à ses clients une alternative à la Fibre Optique et permettant ainsi une couverture haut-débit vers les particuliers.

 

WiMax_Backhaul.gif

 

 

 

Les objectifs du WiMAX étant d'apporter un accès à Internet en haut débit sur une zone géographique étendue, des Modems Box ont été commercialisées par Altitude Télécom en 2009 sous le nom de WiBOX. Aujourd'hui, on compte environ 10 000 abonnés dans les zones rurales, mais l'ARCEP a déploré en Juin 2011 un manque d'engagement des opérateurs. L’ARCEP, qui examine le cas de l’opérateur  depuis juillet, pourrait ordonner une mise en demeure à Bolloré Télécom pour manquement au respect de ses engagements : En 2008, Bolloré Telecom s’était alors engagé à investir un milliard d’euros pour accélérer le déploiement de ses infrastructures dans l’Hexagone.

Mais les émetteurs, qui devaient se compter par milliers à l’horizon 2011, ne sont guère que 200 à l’heure actuelle.

L’Arcep pourrait ainsi infliger à Bolloré Télécom une sévère punition pour manquement à ses engagements et le priver de ses 22 licences qu’il a récupérées progressivement au niveau national.

 

Pourtant le WIMAX est l'un des réseaux d'accès développé comme solution 4G aux Etats Unis. L'opérateur Américain Sprint ayant opté pour cette technologie et transforme chaque grande ville en un gigantesque hotspot.

En France, le WiMAX n'a pas connu un fort déployement, et Bolloré Telecom s'en défend par un abandon de cette technologie par les grands équipementiers et constructeurs de smartphone.

Le WiMAX est arrivé trop tôt, les équipements résidentiels et mobiles n'étaient pas présent sur le marché pour commercialiser cette offre. Ainsi, le WIMAX s'est peu déployé, et l'on trouve le WiMax dans des niches comme chez EDF R&D qui a déployé sur son site de Clamart une plate-forme SmartGrid intégrant les besoins comptage, réseau et mobilité des agents d’exploitation ERDF, 

 

 

Le LTE à 3,5 GHZ

 

Ouvert depuis 2008, le groupe de travail étudiant le LTE à 3,5GHz était resté quasi-inactif, en raison notamment des fortes divergences entre les acteurs qui souhaitent voir émerger du LTE dans la bande 3.5 GHz à court terme et ceux qui ne se projettent qu'à très long terme (IMTAdvanced,> 2015-2018).

 

Selon la synthèse réalisée par l’ARCEP, il ressort que de nombreux acteurs sont effectivement favorables à une adoption progressive de la technologie TD-LTE sur la bande des 3,5 GHz, au détriment de la nouvelle version de la norme Wimax (802.16m) :

« De nombreux acteurs notent que le TD-LTE devrait être développé ou est en cours de développement dans cette bande de fréquences. A cet égard, la plupart de ces acteurs constatent chez les industriels un désengagement du WiMAX au profit de la technologie LTE. Les performances du TD-LTE devraient être similaires à celles des technologies WiMAX 802.16m. (...) Selon deux contributeurs, les premiers terminaux TD-LTE à 3,5 GHz pourraient être disponibles en 2012. Pour trois acteurs, des équipements à la norme LTE-Advanced, évolution de la norme LTE actuelle, pourraient être disponibles à partir de 2015. »

 

 

TD-LTE.gif

 

La technologie d'accès TD-LTE sera détaillé dans un autre article, en comparaison avec le FDD-LTE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 22:58

L'IMS a été défini comme un sous-système pouvant gérer de multiples services multimédias. Ce sous-système est composé des éléments du coeur réseau (CN), éléments nécessaires pour mettre en oeuvre des services multimédias IP (audio, vidéo, texte, chat, image)  délivrés sur le réseau à commutation de paquets.

 

Pour reprendre l'article précédent, l'IMS a rapidement pris son essor lorsque ce dernier est devenu une couche de signalisation du transport de différents réseaux d'accès hétérogènes, combinant ainsi les services Internet avec la téléphonie mobile et téléphonie fixe comme le montre la figure ci-dessous.

 

 

http://laii.univ-poitiers.fr/launay/Blog_LTE/IMS.jpg

 

L'IMS fournit ainsi les services d'Ubiquité pour les utilisateurs nomades ou en itinérances de réseaux étrangers.

L'ubiquité est la posibilité d'avoir accès au réseau n'importe ou et sur n'importe quel terminal.

 

Initialement, l'IMS a été concu comme une session de contrôle de la téléphonie mobile basée sur le protocole IP. L'IMS était considéré comme un sous-système de la 3G mobile. Ainsi, l'IMS a été conçu pour améliorer les services offerts par les serveurs GPRS. Sur le schéma suivant, nous retrouvons le modèle (simplifié) du réseau GPRS et l'évolution prenant en compte l'IMS

 

http://laii.univ-poitiers.fr/launay/Blog_LTE/GPRS_IMS.jpg

 

 

Dans le cas du GPRS, les services Données et de voix sont deux réseaux séparés. L'évolution vers l'IMS, la voix et la Data sont tous les deux délivrés par le réseau de commutation de paquet.

 

L'IMS joue un rôle crucial pour le LTE (SAE). Le HSS (Home Subscriber Server) est une base de données unifiée pour le GPRS, l'UMTS et le LTE. 

 

 

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  • : La 4G : Tout ce qu'il faut savoir sur le sans fil et la mobilité
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